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22-11-2023
Le gaspillag...
{"id":9,"image":"ADM1718237293-png","titre":"Le gaspillage alimentaire au Maroc, un d\u00e9sastre silencieux!","name_categorie":"Professionnels","user_name":"ismail","lang":"fr","description":"Une \u00e9tude r\u00e9alis\u00e9e par le GIEC, ayant pour but de r\u00e9duire le gaspillage alimentaire au Maroc, r\u00e9v\u00e8le que 25% \u00e0 30% de la nourriture produite chaque ann\u00e9e dans le Monde serait gaspill\u00e9e, l\u2019\u00e9quivalent de 1,3 milliard de tonnes, et de 1000 dollars selon la FAO. Le gaspillage alimentaire reste donc un fl\u00e9au mondial, qui ne cesse d\u2019augmenter depuis 1970, Mais qu\u2019en est-il du Maroc?\r\n\r\nLa r\u00e9gion MENA, quel gaspillage?\r\n\r\n\u00c9tant un pays de la r\u00e9gion Mena, le Maroc est responsable du gaspillage alimentaire, car la r\u00e9gion participe au gaspillage par 250 kg d\u2019aliments jet\u00e9s par personne chaque ann\u00e9e, l\u2019\u00e9quivalent d\u2019un tiers de ses ressources alimentaires. Mais selon la FAO, ce ne sont pas les m\u00e9nages qui g\u00e2chent le plus, mais bien les diff\u00e9rentes \u00e9tapes de l\u2019agriculture. Mamoun Ghellab, le cr\u00e9ateur de l\u2019association marocaine Zero Zbel, explique : \u201cLe produit est gaspill\u00e9 avant m\u00eame d\u2019avoir atteint le consommateur\u201d. Certes, la consommation irresponsable des m\u00e9nagers est une cause du gaspillage alimentaire dans la r\u00e9gion MENA, sauf que la mauvaise organisation des professionnels agroalimentaires, en est la cause principale. \u201cIl y a diff\u00e9rentes cha\u00eenes de valeur : au niveau du champ, puis du march\u00e9, et ensuite la consommation des m\u00e9nages et des restaurants. On se focalise beaucoup sur le gaspillage personnel, mais il y a aussi une vraie probl\u00e9matique dans l\u2019agriculture\u201d, affirme Mamoun Ghellab,il cite notamment la crise des cl\u00e9mentines de d\u00e9cembre 2018, au cours de laquelle 50.000 tonnes de fruits ont \u00e9t\u00e9 d\u00e9truits.\u201cDans une r\u00e9gion o\u00f9 plus de 50% de notre nourriture est import\u00e9e et o\u00f9 on lutte contre le manque d\u2019eau et le changement climatique, gaspiller n\u2019a pas de sens\u201d, reprend Mamoun Ghellab.\r\n\r\nLa culture marocaine encourage-elle \u00e0 gaspiller?\r\n\r\nAu Maroc, selon une \u00e9tude du Haut Commissariat au Plan parue en 2012, 34,5% du budget des familles est d\u00e9pens\u00e9 en nourriture, mais un tiers serait gaspill\u00e9. \u201cIl s\u2019agit d\u2019un fl\u00e9au dans notre soci\u00e9t\u00e9. Culturellement, nous avons l\u2019habitude d\u2019acheter en grande quantit\u00e9. Mais ensuite, \u00e7a reste 3 semaines au frigo et on jette\u201d, constate Bouazza El Kharrati, \u00e0 la t\u00eate de l\u2019Association Marocaine de Protection et d\u2019Orientation du Consommateur (AMPOC) et membre du conseil de la concurrence.Comme le souligne Mamoun Ghellab, 10 % du budget des foyers en moyenne est consacr\u00e9 au gaspillage alimentaire. \u201cLe probl\u00e8me touche des \u00e9l\u00e9ments tr\u00e8s symboliques au Maroc. On a une surproduction de pain sec, les familles en ach\u00e8tent trop. On entame, on jette, alors que ce sont des c\u00e9r\u00e9ales import\u00e9es \u00e0 l\u2019aide de subventions qui permettent au Maroc d\u2019avoir du pain\u201d, d\u00e9plore le pr\u00e9sident de Zero Zbel.\r\n\r\nSource\r\n\r\nCl\u00e9ment Di Roma, Modifi\u00e9\r\n\r\nJournal :TELQUEL","created_at":"2023-11-22T09:39:55.000000Z"}
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